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LES LIVRES DES FRERES

Frère Paul Aymard (1927 - 2010)

Poète et artiste, frère Paul aura été un créatif jusqu'aux derniers jours de sa vie. Entré à la Pierre-qui-Vire dès la fin de ses études secondaires il s'adonne volontiers à la philosophie et à la théologie. Après le concile Vatican II il se sentit appelé au travail œcuménique. Il fit ainsi un séjour d'un an à l'université protestante de Lausanne où il noua des contacts et des amitiés profondes. Il participa pendant plusieurs années au Groupe des Dombes. Il aimait écrire et faire des collages sur des sujets religieux.

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Frère Matthieu Collin

De famille bourguignonne, frère Matthieu passe son enfance à Paris. Après deux années de classes préparatoires scientifiques, il entre au séminaire des Carmes. Au bout de deux ans, attiré par la liturgie et la vie communautaire, il arrive à la Pierre-qui-Vire. Il continue ses études au monastère, de nouveau à Paris, puis à l'école biblique de Jérusalem. C'est là qu'il découvrit l'importance de la place du judaïsme pour une meilleure compréhension du Nouveau Testament et de la foi chrétienne. Malgré de lourdes responsabilités – bibliothèque, enseignement, magasin – il a pu assurer plusieurs publications, en particulier sur les psaumes.

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Frère Mayeul de Dreuille

Le frère Mayeul de Dreuille est né en 1920 à Cressanges, dans l’Allier. Il a fait profession monastique en 1940 à la Pierre-qui-Vire. Après sa formation il fut longtemps responsable de l’école. En 1954 il est envoyé fonder le monastère de Mahitsy à Madagascar. Par la suite, il a vécu dans divers monastères en Inde et au Congo Brazzaville.
Il a écrit des commentaires sur la Règle de saint Benoît en anglais et en français, en s’attachant à montrer les liens entre le monachisme européen et celui d’Asie.

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Frère Denis Huerre

Quelques mois après son retour de cinq ans de captivité en 1945 il entre à la Pierre-qui-Vire. Né à Paris en 1915 il avait fait des études d'histoire qu'il poursuivit au monastère en même temps que sa formation théologique. Le père abbé Placide lui confia la formation des jeunes frères, et en 1952 il est choisi comme supérieur de la communauté. Il anticipa le concile Vatican II ce qui permit à la communauté de vivre paisiblement et heureusement les évolutions nécessaires : les frères convers obtenaient le statut de moines à part entière, la liturgie se célébrait en conformité avec les nouvelles orientations. En 1978 il laissa sa charge et fut élu deux ans après comme abbé président de la congrégation de Subiaco. Revenu au monastère en 1987 il continue de vivre parmi ses frères tout en rendant de multiples services à l'extérieur – retraites, conférences – et en publiant des articles sur la spiritualité monastique.

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Frère Claude Jean-Nesmy (1920 - 1994)

De son vrai nom Claude Surchamp, frère Claude choisit le même nom d'auteur que celui de son père, écrivain de Troyes connu pour ses livres sur la forêt. Entré à vingt et un ans au monastère il se consacre très vite à des publications sur la liturgie et la spiritualité monastique. Sa grande œuvre sera la Bible Chrétienne qui met en lien des textes bibliques avec des commentaires des Pères de l'Eglise.

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Frère Ghislain Lafont

Né en 1928 à Paris, frère Ghislain entra à dix-sept ans au monastère, bien que ses professeurs de lycée lui prévoyaient une brillante carrière universitaire. Le travail intellectuel et la recherche seront le terreau privilégié de sa vie monastique. Passionné de littérature, de philosophie, d'anthropologie, d'histoire, voire de cinéma, il élabora une théologie, dans la ligne de Vatican II, qui fit le bonheur de ses étudiants et permit à beaucoup de chrétiens d'enraciner leur foi dans la culture bouillonnante du 20e siècle. Il enseigna de nombreuses années au studium de la Pierre-qui-Vire et, en parallèle, à Rome à l'Athénée de Saint-Anselme et à l'université Grégorienne. Il reste encore très sollicité pour des conférences dans divers continents.

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Frère Germain Leblond

Après un an à l'Ecole Centrale de Paris, en 1943, le frère Germain fut embauché dans les mines de charbon où un ami lui parla de la Pierre-qui-Vire. Il décida d'y faire une retraite. Arrivé à 17 h 30, il assiste aux vêpres ; à la fin de l'office une évidence profonde l'envahit : c'est dans ce monastère qu'il devait mener sa vie. Il y entre pour toujours en juillet 1944.
Né en 1921 dans le Nord, il aimait les études, et tout en assurant de lourdes responsabilités dans la communauté – maître des novices pendant environ dix ans, économe (cellérier) pendant vingt-trois ans –, il n'abandonna jamais son travail de recherche théologique. En plus de plusieurs articles, il écrivit trois livres. Actuellement au prieuré de Chauveroche, dans le Territoire de Belfort, il prépare un volume sur l'eucharistie.

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Frère Patrick Prétot

Originaire du Doubs où il naquit en 1956, frère Patrick Prétot devient élève de l'École Supérieure de Commerce de Lyon (devenue EMLYON) puis obtient le diplôme d'expert-comptable. Après quelques années de vie professionnelle, il entre à la Pierre-qui-Vire en 1980. La théologie et en particulier la liturgie seront les lieux privilégiés de ses recherches. Après un doctorat conjoint à l'Institut Catholique de Paris (ICP) et à la Sorbonne, il devient professeur à l'ICP, à l'Institut Supérieur de Liturgie (ISL), qu'il dirigera jusqu'en 2010. En plus de l'enseignement, il dirige la revue La Maison Dieu, organe de publication du Service National de Pastorale Liturgique et Sacramentelle (SNPLS). Il anime de nombreuses rencontres sur la liturgie et donne des conférences dans différents lieux d'Eglise.

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Frère Adalbert de Vogüé (1924 - 2011)

Entré à dix-neuf ans au monastère, le frère Adalbert consacre toute sa vie à la recherche et à l'enseignement. Il revisite toute la littérature monastique latine et grecque des huit premiers siècles. Il montre la grande richesse humaine et spirituelle de la Règle de saint Benoît dont il fit une édition commentée en sept volumes. Dans les années soixante il fut attiré par la vie solitaire qu'il mènera dans un ermitage proche du monastère pendant plus de quarante ans. Il fut professeur au studium de la Pierre-qui-Vire et au collège Saint-Anselme à Rome. On lui attribue plus de six cents publications. Tous les jeunes moines et moniales ont entendu parler de lui. Le 14 octobre 2011 il meurt seul dans la forêt où il s'était perdu et où l’on a retrouvé son corps seulement au bout de huit jours.

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