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« Chaque jour, les frères s'adonneront volontiers au travail des mains selon la sainte tradition des Pères, et ils s'appliqueront soit aux études, soit à d'autres travaux selon les ordres de l'abbé, pour l'utilité du monastère et suivant leurs aptitudes. »
(Constitutions de la congrégation bénédictine de Subiaco, 82)

C'est seulement au 20e siècle que les monastères ont dû assurer par eux-mêmes leur économie. Auparavant, ils avaient bénéficié de dotations et de largesses, souvent foncières. La culture des terres et les services de la vie quotidienne étaient assurés par des religieux laïcs, dits à cause de cela, frères « lais » ou « convers ». Les moines proprement dits passaient leur temps à des longues liturgies et à des travaux savants, d'où l'expression « travail de bénédictin ». Ils tenaient aussi des écoles.

A la suite des changements culturels et économiques, les monastères ont été mis en demeure de gagner leur vie, et tous leurs habitants ont découvert en quelque sorte le travail quotidien, astreignant, rentable - ce qui les a fait gagner en humanité. Par une sorte de paradoxe, ils ont découvert aussi que, pratiqué dans le cadre priant et fraternel qui était le leur, et tenu hors de la passion du « toujours plus », le travail permettait des réalisations belles, utiles, écologiques, ainsi que des relations plutôt heureuses avec leurs partenaires laïcs et les administrations publiques. Ainsi le monachisme contemporain peut-il contribuer, si peu que ce soit, mais en vérité « à la joie et l'espérance, aux larmes et à l'angoisse des hommes de leur temps » (concile Vatican II, Constitution sur l'Eglise dans le monde de ce temps).