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HOMELIE

12 mai
année 2018-2019

Année C – 4° dimanche de Pâques – 12 mai 2019
Act 13 14-52 ; Ap 7 9-17 ; Jn 10 27-30
Homélie par F.Damase

Dans l’Évangile, Jésus se présente comme le « bon berger ». « Mes brebis écoutent ma voix, je les connais et elles me suivent ; je leur donne la vie éternelle ; elles ne périront jamais et nul ne les arrachera de ma main ». Nous ne pouvons pas nous proclamer disciples de Jésus si nous n’écoutons pas sa voix. D’une écoute du cœur. Une écoute qui nous engage à suivre le Christ, à lui faire confiance et à mettre en pratique ce qu’il nous dit.
Dans le bruit de la vie courante, trépidante, cela n’est pas facile. Nous sommes affrontés à des difficultés, des doutes, des souffrances. Il y a tellement de changements dans notre société, dans notre monde et même dans notre Église. Certains disent même, qu’ils n’ont pas besoin de maître. Alors on s’interroge : à qui pouvons-nous donner notre confiance ?
L’Évangile nous montre le rapport étroit que Jésus veut établir avec chacun de nous : il est vraiment notre guide, notre Maître, notre ami, notre modèle ; il est surtout notre Sauveur : « Je leur donne la Vie Éternelle et personne ne les arrachera de ma main ». Ces paroles du Christ nous donnent un sentiment de sécurité absolue ; notre vie est pleinement à l’abri entre les mains de Jésus et du Père ; il est celui qui ne cesse de nous manifester sa miséricorde. C’est son regard d’amour qui touche chacun de nous au plus profond de lui-même.
Pour comprendre cela, tournons-nous vers la croix du Christ ! Le pape François nous dit que pour sauver les brebis égarées, « le berger s’est fait agneau », il s’est laissé sacrifier, il a pris sur lui tous nos péchés pour nous en libérer. Il a donné sa vie en abondance pour nous et pour le monde entier. Rien ni personne ne pourra nous arracher à la main de Jésus parce que rien ni personne ne peut vaincre son amour. L’amour de Jésus est invincible.
Nous sommes tous invités à répondre à cet amour qui ne cesse de faire le premier pas vers nous. Il est venu pour tous car il ne veut pas qu’un seul se perde. Cela signifie qu’il ne pense pas seulement aux croyants fidèles.
La première lecture nous montre Paul et Barnabé annoncer l’Evangile aux païens. Christ est la « Lumière des nations » et le « Sauveur de tous les peuples ». Cette mission connaîtra un succès extraordinaire. Beaucoup témoigneront de leur foi jusqu’au martyre. Aujourd’hui, des chrétiens sont assassinés à cause de leur foi en Jésus. Rien ne peut ébranler leur espérance. Personne ne peut les arracher de la main du Berger.
La seconde lecture est extraite de l’Apocalypse : elle nous montre la victoire obtenue par les martyrs de toutes races et de toutes nations. Après les persécutions, les souffrances, la faim et les pleurs, ils connaissent la joie d’être avec Dieu.
En ce dimanche des vocations, nous nous unissons à la prière de l’Église universelle. La bonne nouvelle de l’Évangile est pour toutes les nations. Elle doit être annoncée à temps et à contretemps. Cette journée nous rappelle que le Christ veut nous associer tous à sa mission de « Berger de toute humanité ».
Nous pensons aux prêtres, religieux et religieuses, aux catéchistes, aux animateurs des divers groupes pastoraux mais aussi à tous les baptisés. Nous ne sommes pas chrétiens pour nous-mêmes, pour « sauver notre âme » mais pour travailler avec le Christ qui veut sauver le monde. Personne ne doit rester sur la touche. Le Seigneur attend de nous que nous donnions le meilleur de nous-mêmes là où nous sommes.
En célébrant cette eucharistie, nous nous tournons vers celui qui a échangé sa vie contre notre salut. Nous lui rendons grâce pour cette espérance et cette joie qui est en nous. Qu’il nous donne d’en être les porteurs et les messagers tout au long de notre vie. 654  

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